De nombreux enjeux environnementaux étaient liés à la construction du barrage de Petit Saut. La transformation d’un écosystème fluvio-forestier en écosystème lacustre ne peut pas être sans conséquences sur le milieu naturel. Des recherches ont donc été entreprises avant la construction du barrage, pour évaluer et minimiser ses impacts sur la biodiversité (aussi bien au niveau du fleuve que de l’écosystème forestier après la mise en haut du barrage).Les études archéologiques sur l’emprise de la future retenue, ainsi que les études écologiques et les inventaires de la faune et de la flore publiés au début des années 1980 ont permis de constituer une solide base de connaissances.

Le Laboratoire Environnement de Petit Saut est mis en place dès le début de la construction du barrage. Cette structure, financée par EDF et gérée par le bureau d’études privé Hydréco, accueille des équipes de recherche d’universités, des organismes de recherche français et des partenaires étrangers.

Le Comité scientifique du barrage de Petit Saut est quant à lui créé au début des années 1990, pour piloter l’ensemble des activités scientifiques et le suivi écologique de la retenue. Il est présidé par le professeur Jacques Lecomte (Conseil National de la Protection de la Nature), puis par Robert Delmas (CNRS). Ses analyses ont notamment porté sur la qualité de l’eau et les émissions de gaz à effet de serre de la retenue.

A l’occasion des 20 ans du barrage, le Comité Scientifique de Petit Saut a présenté le 18 novembre 2014 à Cayenne les résultats du suivi écologique mis en place depuis l’origine de l’ouvrage.

Chiffres-clés

  • 45 m de hauteur
  • 740 m de longueur de crête réalisé en béton compacté au rouleau
  • 310 km² de surface pour un lac de 3,5 milliards de m3
  • une production qui fournit à la Guyane entre 60 et 70 % d'énergies renouvelables
  • 116 MW de puissance installée

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